Scandale sexuel dans la police camerounaise : des vidéos explicites tournées dans un bureau officiel secouent l'opinion publique
Yaoundé, 25 juin 2025 – Un scandale sans précédent secoue la police camerounaise. Depuis 24 heures, des vidéos à caractère sexuel, tournées dans un bureau officiel de la police à Yaoundé, circulent massivement sur les réseaux sociaux, provoquant une onde de choc au sein de l'opinion publique et dans les hautes sphères de l’administration.
Au cœur de l’affaire, le commissaire divisionnaire Josué Ossomo, alors délégué régional de la police du Centre, est suspecté d’avoir filmé les séquences dans son propre bureau avec Christelle Eboa, officier de police de 2? grade affectée au commissariat central n°1 de Yaoundé. Une troisième femme, commissaire de police dont l’identité reste inconnue, apparaît également dans les vidéos.
Vague de réactions et sanctions immédiates
Les images ont généré plus de 3 000 partages en dix heures, selon le cabinet DataTrack, déclenchant une avalanche de critiques sur les réseaux sociaux, dans les médias et parmi les organisations de la société civile.
À 8 h du matin, le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, a signé la suspension immédiate de Josué Ossomo et de Christelle Eboa. En application de l’article 83 du règlement disciplinaire, une enquête interne a été ouverte, avec un délai de 72 heures pour les premières conclusions.
Plainte publique et indignation des ONG
D’après la Commission nationale des droits de l’homme, 14 plaintes citoyennes ont été enregistrées dans la journée pour atteinte aux bonnes mœurs. Plusieurs ONG de défense des droits humains exigent l’ouverture d’un audit indépendant, une sanction exemplaire et un renforcement des mécanismes de contrôle internes.
Crise de confiance dans l’institution policière
Ce scandale intervient dans un contexte où la police camerounaise fait déjà l’objet de critiques pour divers dysfonctionnements internes. L’affaire soulève des questions profondes sur l’éthique professionnelle, la responsabilité hiérarchique et la discipline au sein des forces de l’ordre.
La confiance du public, déjà fragile, pourrait être encore plus compromise si l’affaire n’est pas traitée avec transparence et rigueur. Pour de nombreux observateurs, cette affaire ne doit pas être un simple fait divers, mais un électrochoc pour réformer en profondeur la gouvernance policière.
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