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Simone Gbagbo parle fort : Simone Gbagbo parle fort : Si tu boycottes les élections, celui que tu ne veux pas va te diriger
Simone Gbagbo parle fort : Simone Gbagbo parle fort : Si tu boycottes les élections, celui que tu ne veux pas va te diriger
Lors d’un grand rassemblement à Bouaké, Simone Gbagbo, candidate du Mouvement des Générations Capables (MGC), a livré un discours marquant dans lequel elle a présenté son programme de gouvernement et abordé les grandes orientations de sa vision politique. Au cours de son intervention, elle a également dénoncé le retrait de Charles Blé Goudé et de Laurent Gbagbo de la liste électorale, une décision qui a suscité de nombreuses réactions dans la sphère politique ivoirienne.
Simone Gbagbo a insisté sur la nécessité de participer activement au scrutin, soulignant que l’abstention ou le boycott ne font que renforcer ceux dont le peuple ne veut plus. Elle a adressé un message sans ambiguïté à l’opposition, qui a choisi de boycotter les élections, déclarant : « Si tu boycottes les élections, celui que tu ne veux pas va te diriger. » Par cette phrase, elle a voulu rappeler aux électeurs l’importance du vote comme outil de souveraineté et de changement démocratique.
Dans la présentation de son programme, la candidate du MGC a mis en avant plusieurs priorités : la réconciliation nationale, la relance économique par l’entrepreneuriat local, la réforme du système éducatif, et une politique agricole ambitieuse pour redonner à la Côte d’Ivoire son rôle de puissance régionale. Elle a également insisté sur la transparence dans la gestion des affaires publiques et la lutte contre la corruption, qu’elle considère comme un frein majeur au développement.
Son appel à la mobilisation citoyenne s’est voulu un véritable cri du cœur. Selon elle, les Ivoiriens doivent prendre leur destin en main et s’impliquer dans la construction d’un avenir meilleur. En conclusion, Simone Gbagbo a exhorté ses partisans et tous les électeurs à se rendre massivement aux urnes pour exprimer leur choix et peser sur l’avenir du pays, affirmant que « la démocratie ne vit que par la participation du peuple ».
